Préhistoriens en herbe

Préhistoriens en herbe
Roman d’archéologie pour la Jeunesse
Un livre de Sophie Archambault de Beaune
Illustrations de Nathaële Vogel

96 pages
Format : 13,5 x 20 cm
Editions Tautem
Préhistoriens en herbe a d’abord été édité chez Gallimard jeunesse en 2002.

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L’histoire est située sur un vrai gisement préhistorique aux Eyzies-de-Tayac, la grotte de La Mouthe.
Avec son équipe de fouilleurs et deux enfants une jeune archéologue à pour mission de travailler sur les remblais devant la célèbre cavité préhistorique. Le roman raconte les étapes à suivre pour mettre à jour les objets enfouis dans le passé : carroyage, décapage, stratigraphie, fouille minutieuse…
C’est précis et détaillé car il faut dire que l’auteur de cet ouvrage est devenu l’une des plus célèbres préhistoriennes françaises !
Un roman facile à lire permettant aux plus jeunes de découvrir les méthodes de fouilles archéologiques et probablement de donner très envie d’y participer !

C.R.

Au sommaire de Préhistoriens en herbe

En route vers la Dordogne
Installation du campement
La grotte de la Mouthe
Démarrage de la fouille
Visite de la grotte
Poursuite de la fouille
A la poursuite d’un niveau en place
Rencontre avec le Moustérien
Les artistes de Tito Bustillo
Une découverte détonante
Epilogue

L’auteure Sophie Archambault de Beaune

Sophie Archambault de Beaune est professeure à l’université de Lyon 3 et chercheuse au laboratoire d’Archéologies et Sciences de l’Antiquité à Nanterre. Auteure d’une vingtaine d’ouvrage, elle travaille sur la vie quotidienne des populations préhistoriques : Qu’est ce que la préhistoire ?, Notre préhistoire, L’homme et l’outil… Son dernier livre est Préhistoire intime, paru chez Gallimard en 2022.

Un extrait de Préhistoriens en herbe

Visite de la grotte

Lorsqu’ils regagnèrent l’entrée de la fouille, une surprise les attendait. M. Lapeyrac était la et s’apprêtait à leur faire visiter la grotte. ils coururent chercher des lampes de poche et enfiler un pull-over car il y faisait toujours un peu frais.
M. Lapeyrac se planta au milieu de la première salle, d’une dizaine de mètres de long et d’autant de large, et commença ses explications.
– Cette salle fut intensément habitée à plusieurs époques, puis utilisée comme resserre au siècle dernier. Émile Rivière y entreprit des fouilles dès 1894. En 1895, en nivelant le sol, mon grand-père fit apparaître l’ouverture fort étroite d’une galerie par laquelle péné-trèrent, le 8 avril, quatre jeunes gens du pays. Ils explorèrent la grotte sur toute sa longueur, soit deux cent vingt mètres en tout. C’est au cours d’une seconde exploration, le 11 avril, qu’ils aperçurent les premiers dessins.

Les garçons se regardèrent et sourirent d’un air de connivence.
Le vieux bonhomme semblait réciter sa lecon mais avec son drôle d’accent de pays, on avait du mal à saisir la fin de ses phrases.
– C’est le fond de cette salle qui a été colmaté à la fin du Paléolithique, comme je vous l’ai déjà expliqué, commenta Mélanie.Vous vous souvenez ?
…