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Le Roc-aux-Sorciers

Roc-aux-Sorciers
Angles-sur-l’Anglin
Poitou-Charente

Le Lascaux de la sculpture

Si ce site ne se visite pas, vous pouvez toutefois retrouver des reproductions grandeur nature au Centre d’interprétation du Roc-aux-sorciers

Frise de l’abri Bourdois lors du chantier de fouilles.

Le site du Roc-aux-Sorciers se situe aux confins du Poitou, de la Touraine et du Berry, dans le département de la Vienne, à 1,5 km du bourg d’Angles-sur-l’Anglin. La cavité karstique, en bas de la falaise, est exposée plein sud et devait créer ainsi une source de chaleur pour les Magdaléniens. A gauche : la frise de l’abri Bourdois lors du chantier de fouilles.

La découverte

Le Roc-aux-sorciers est un abri sous roche constitué de l’abri Bourdois et de la Cave Taillebourg.
Le site découvert en 1927 a commencé à être fouillé en 1929 par Lucien Rousseau qui déblaye les éboulements et met à jour des plaques détachées de la paroi représentant des bisons, des bouquetins et des chamois.

Les fouilles

C’est en 1949 que Suzanne Cassou de Saint-Mathurin et le Docteur Dorothy Garrod reprennent les fouilles et découvrent en 1950 une frise à bas-reliefs qui comporte des bisons, des chevaux, et de nombreux bouquetins. Au sol, dans le niveau magdalénien, les deux préhistoriennes trouvent également d’autres éléments de sculpture (dont trois moitiés inférieures de torses féminins). Ces nouvelles fouilles dureront 10 ans.
Après le décès de Suzanne de Saint-Mathurin le 25 août 1991, l’étude du site fut reprise comme elle le souhaitait par Geneviève Pinçon et François Lévêque. Les premiers résultats de ces nouvelles recherches ont déjà fait l’objet de plusieurs articles dans des revues spécialisées et d’un livre scientifique : « Angles-sur-l’Anglin, la frise sculptée du Roc-aux-Sorciers », 1997, G. Pinçon, L. Iakovleva, Paris, co-édition Comité des Travaux Scientifiques et Historiques et Réunion des Musées Nationaux
Depuis 1991, Geneviève Pinçon entourée d’une équipe, conduit ces recherches avec l’autorisation du Ministère de la Culture, sur ce site classé au titre des Monuments Historiques en 1955. Il est devenu propriété de l’Etat après legs de S. de Saint-Mathurin. De 1947 à 1964 les préhistoriennes ont dégagé plus de 350 blocs sculptés, gravés et parfois peints.

Gravure de Cheval – Gisement du Roc-aux-sorciers – Cave Taillebourg – Musée d’Archéologie Nationale – Photo Kroko pour Hominides.com

La site du Roc-aux-Sorciers

Le site s’étend de façon continue sur une cinquantaine de mètres le long de l’Anglin, et présente deux zones géomorphologiques distinctes, l’abri Bourdois et la Cave Taillebourg, portant chacune le nom des propriétaires auxquels Suzanne de Saint-Mathurin acheta les terrains lors de ses fouilles. Ces deux « locus » sont séparés par une réserve
archéologique.
Dans la Cave Taillebourg les préhistoriens ont pricipalement mis à jour de l’industrie lithique et osseuse, mais également de très nombreux fragments de sculptures effondrés du plafond. Seule une représentation de bison est encore en place dans cet abri.
Dans l’abri Bourdois c’est la fameuse frise sculptée qui est toujours en place, datant du Magdalénien moyen. Il a également été mis à jours deux niveaux du Magdalénien supérieur.

Le gisement de l’abri Bourdois s’étend au total sur une cinquantaine de mètres et la frise en elle-même sur vingt mètres. Au sol de l’abri, les préhistoriens ont découvert de nombreux éléments (foyers, outils) montrant que les lieux ont également servi de lieu d’habitation préhistorique.

Les thèmes des sculptures de la frise de l’abri Bourdois du Roc-aux-Sorciers

Sur les parois de l’abri Bourdois la frise présente de nombreuses sculptures mettant en scène des animaux, comme des bouquetins, des chevaux, des bisons et des félins… Certaines parties portent encore des restes de peintures ce qui laisse supposer que la frise était, au moins en partie, colorée. Les teintes vont du rouge vif au jaune, en passant par le rouge-brun.
Les sculptures sont plus ou moins prononcées mais ressortent bien de la paroi avec un éclairage latéral.

Etagne et jeune bouquetin – A noter les jambes et le sexe d’une femme sous le jeune bouquetin –
Le Roc -aux-sorciers – Photo G Pincon
Cheval
Bison
Felin
Bouquetin

Les figures humaines du Roc-aux Sorciers

Visage humain
Vénus, taillées dans les parois de l’abri Bourdois

Plusieurs figures représentent des humains, ou des parties du corps humain, qui ont été retrouvées sur la frise de l’abri Bourdois ou sur les blocs effondrés de la Cave Taillebourg.
On pourra noter le profil de tête humaine (ci-contre) dont les traits assez schématiques laissent toutefois voir la bouche souriante, le menton anguleux et le nez très prononcé. De petites traces de couleur noire laissent penser qu’à l’origine cette tête était peinte.
Des Vénus, taillées dans les parois de l’abri Bourdois, sans bras ni têtes, montrent leurs corps dénudés dont le sexe est particulièrement mis en valeur (image à droite).

Les blocs effondrés de la Cave Taillebourg du Roc-aux-Sorciers

Chamois sculpté - Angles-sur-Anglin
Chamois sculpté – Cave Taillebourg – Angles-sur-Anglin – MAN – Photo Kroko pour Homiides.com

C’est dans le sol de la Cave Taillebourg qu’on été retrouvés des blocs de calcaire sculpté. Ils se sont effondrés de la paroi car les lieux sont humides et la voûte de l’abri devait avancer de manière prononcée vers la rivière. Les préhistoriennes se sont donc retrouvées devant un amas de grands blocs de pierres entassés. A l’origine, les oeuvres étaient donc taillées sur la paroi (comme dans l’abri Bourdois) et devaient former une frise. C’est maintenant un puzzle géant que les chercheurs tentent de reconstituer !
Plusieurs de ces pièces sont maintenant exposées au M.A.N. Musée d’Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye.

A droite, un chamois gravé de la Cave Taillebourg exposé au Musée d’Archéologie Nationale – MAN

Bison gravé – Cave Taillebourg exposé au Musée d’Archéologie Nationale – MAN
Tête de cheval gravée – Cave Taillebourg exposée au Musée d’Archéologie Nationale – MAN

Techniques utilisées pour sculpter les parois

Outils pour piqueter la paroi.

Au Roc-aux-Sorciers les Magdaléniens n’ont pas directement gravé et sculpté la roche comme dans d’autres sites préhistoriques. Ils ont préparé la paroi pour l’aplanir avant de la travailler, de manière à ce que les sculptures se détachent clairement du support, preuve que ces hommes préhistoriques planifiaient de manière coordonnée leur travail.
Ils ont commencé par débarasser la paroi des masses de calcaires gélifractées. Puis ils ont ensuite fait tomber tous le blocs de matières instables. Ils ont donc créé des parois homogènes, propres et préparées pour débuter les sculptures.
D’après les outils retrouvés dans la stratigraphie et les traces de frappe sur les parois, on suppose que les hommes ont détouré les représentations par piquetage à l’aide de pics et de burins. De nombreux galets retrouvés sur place laissent penser que ceux-ci ont également été utilisés pour la sculpture.

CR

Sources

Le Roc-aux-Sorciers : art et parures au Magdalénien sous la direction de Geneviève Pinçon
Chronologie pariétale des œuvres magdaléniennes du Roc-aux-Sorciers (Angles-sur-l’Anglin, Vienne) : entre tradition et innovation – Geneviève Pinçon
Livres :
La frise sculptée du Roc-aux-sorciers
L’art préhistorique du Poitou-Charentes

Le Roc-aux-Sorciers en pratique

L’original du Roc-aux-Sorciers ne se visite pas (sauf ouverture ou autorisation exceptionelles)
Vous pouvez découvrir la frise magdalénienne reconstituée en visitant le Centre d’interprétation de la frise magdalénienne du Roc-aux-Sorciers, situé 2 route des Certeaux, 86260 Angles-sur-l’Anglin

Horaires d’ouverture :
Tous les jours, sauf fermeture hebdomadaire lundi et mardi, hors vacances scolaires.

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En avant pour les vacances d'hiver

Arts et préhistoire - Une exposition au Musée de l'Homme à Paris du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023.

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