Skip to content
  • Facebook Hominides
  • Instagram
Logo Hominides.com

Hominides

Les évolutions de l'Homme, de Toumaï à Homo sapiens

  • Accueil
  • Dossiers
    • Evolution des espèces
    • Spécialistes
    • Animaux préhistoriques
  • Articles
  • Chronologie
    • La Terre et la vie
    • La Préhistoire
    • Les cultures lithiques
  • Art préhistorique
  • Les hommes préhistoriques
  • Musées & Sites
  • Livres et médias
  • Enfants
  • Toggle search form
Accueil / Musées et sites / Etiolles – site préhistorique magdalénien
  • L’ours dans l’art préhistorique Expositions
  • Vacances de février 2023 Préhistoire Actualité
  • Sapiens, artiste sans frontières ? Conférences
  • Les biches du Chaffaud et la découverte de l’art préhistorique Conférences
  • Néandertal l’expo Nouvelle-Aquitaine Expositions
  • Les rapports de genre dans la préhistoire Conférences
  • Comment Néandertal a-t-il réagi aux changements environnementaux ? Une étude de cas et perspective par William Banks Conférences
  • L’alimentation humaine durant le Paléolithique – Café-Préhistoire Conférences

Etiolles – site préhistorique magdalénien

Etiolles – site préhistorique magdalénien
Un site préhistorique exceptionnel en Essonne !

Il y a 13 000 ans les magdaléniens
Essonne

La découverte du site d’Etiolles
En 1971, un site exceptionnel pour la connaissance de la préhistoire était découvert à Étiolles. Des archéologues amateurs (Club de la Snecma) mettent à jour un amas de silex taillés. Des équipes de l’Université de Paris 1 et du CNRS vont fouiller le reste du site et découvrent une douzaine de campements magdaléniens. Depuis cette date, des archéologues du CNRS et de la Sorbonne fouillent le site, financés par le Conseil général de l’Essonne et soutenus par le ministère de la Culture.
Étiolles est devenu un site célèbre de la Préhistoire occidentale grâce à la richesse des vestiges paléolithiques et à la qualité de conservation des habitats mis au jour.

Les magdaléniens

Il y a 13 000 ans, des chasseurs-cueilleurs s’installent à Étiolles. Nous sommes à la fin de la dernière glaciation, le climat est froid, le paysage, très ouvert, ressemble à une steppe…
Des hommes d’une société déjà très évoluée, les Magdaléniens, choisissent régulièrement Étiolles pour établir leur campement saisonnier. Un gisement de silex de très grande qualité et probablement l’abondance du gibier les y attirent.

Carte de l’Europe en – 6 000 ans BP Crédit : Copyright Jordi Serangeli, 2004, Universität Tübingen
Carte de l’Europe en – 6 000 ans BP. Etiolles fait partie des principaux sites magdaléniens d’habitat de plein air en Europe. Le niveau de la mer était alors environ 50 m au dessous du niveau actuel

Il y a 13 000 ans les campements magdaléniens

Entre l’occupation du site par les magdaléniens, et l’arrivée des archéologues, il ne subsiste que quelques témoins des activités : ceux qui ont été abandonnés sur place et qui ensuite, ont pu résister à l’usure du temps

Les Magdaléniens sont des chasseurs cueilleurs, ayant un mode de vie nomade qui ont vécu à la fin de la dernière glaciation, à la fin du paléolithique (vers 18 000 à 12 000 avant J.-C.) Étiolles est devenu un site célèbre de la Préhistoire occidentale grâce à la richesse des vestiges paléolithiques et à la qualité de conservation des habitats mis au jour.
En Europe occidentale, la période magdalénienne est marquée par un équipement technique très élaboré et diversifié et par l’expansion d’une culture prestigieuse, notamment par ses oeuvres d’art. On connaît des grottes ornées, comme celles de Lascaux en Dordogne, et de nombreux objets mobiliers.
Le site d’Étiolles, très bien conservé dans les limons d’inondation de la Seine, a permis de mieux cerner le mode de vie de ces chasseurs cueilleurs magdaléniens. Les fouilles ont en effet révélé plusieurs campements saisonniers : des vestiges d’habitations, de nombreux foyers préhistoriques, des silex taillés en abondance, quelques ossements d’animaux (rennes, chevaux, mammouths) constituent les traces de leurs passages répétés.

Moulage d’un secteur du site magdalénien d’Etiolles (Essonne) – Photo Neekoo pour Hominides.com – Musée de préhistoire IDF

Des nomades adaptés à leur environnement

Le renne est une ressource essentielle pour les magdaléniens : os, bois, peau, viande… tout son corps est exploité. Crédit image Gilles Tosello

Leur subsistance, dans un climat froid, est fondée sur la chasse aux rennes et aux chevaux parmi une végétation steppique d’arbustes (bouleaux, genévriers) et quelques saules en bord de Seine.
Les animaux étaient chassés pour la viande, mais également pour leur graisse, très utile dans la lutte contre froid ; pour leurs fourrures et leurs peaux qui servaient à la confection de vêtements et des tentes, pour leurs os utilisés pour la fabrication d’outils, pour leurs tendons qui devenaient des liens… À Étiolles, des bois de renne travaillés ont été retrouvés en fouille.
Les archéologues décapent plusieurs niveaux d’occupation superposés

Un habitat de plein air

Reconstitution d’une hutte et de son organisation intérieure Crédit : Gilles Tosello

L’habitat des Magdaléniens est adapté à leur mode de vie nomade : des tentes sans doute composées d’une ossature en bois et recouvertes de peaux. Il ne subsiste rien des superstructures, en revanche, des pierres destinées au calage des perches en bois sont parfois conservées et révèlent ainsi le contour de la tente sur le sol.
A noter, dans le sud de la France les magdaléniens utilisaient plutôt des abris sous roche comme lieu d’habitat. Ce type de structure naturelle n’est pas fréquent en Ile-de-France, les magdaléniens ont du s’adapter ! La répartition des vestiges autour des foyers permet de comprendre l’organisation spatiale du campement, et de déterminer ainsi des aires d’activité (zones de taille du silex, zone de vidange des foyers, zone d’habitat…).

Des tailleurs très habiles

Bloc dont mes magdaléniens tiraient des lames de grandes dimensions.

Le silex, matière première indispensable pour fabriquer les armes et les outils est très important dans la vie quotidienne des Magdaléniens.
Les Magdaléniens d’Étiolles ont taillé des blocs de silex de dimensions et de qualités exceptionnelles pour obtenir en série de très longues lames (jusqu’à 40 cm de long).
À partir d’un bloc (le nucléus), les tailleurs peuvent débiter jusqu’à plusieurs dizaines de lames. Dans leur manière de débiter les nucléus, les tailleurs d’Etiolles ont fait preuve d’un très grand savoir-faire, acquis au cours d’un long apprentissage.
La longueur et la qualité technique du débitage font d’Etiolles un site unique dans le monde magdalénien.

Remontage lame à crête sur son nucléus – Site d’Etiolles (Essonne) – Musée d’Ile-de-France – Nemours – Photo Kroko pour Hominides.com
Site de foulle d’Etiolles en 2007
Site de foulle d’Etiolles en 2007
Photo Kroko pour Hominidés.com

Une découverte exceptionnelle d’art mobilier

Relevé graphique du bloc de calcaire effectué par Gilles Tosello, archéologue spécialisé dans l’illustration. Le cheval étendu est sans doute mort (oeil fermé et blessures sur le flanc).

En 2000, les archéologues d’Étiolles ont eu la surprise de découvrir la plus ancienne oeuvre d’art du département : il s’agit d’un galet, finement gravé, représentant des animaux (cheval, renne) et un personnage surprenant, mi-femme, mi-animal comme on en connaît dans certaines grottes du sud-ouest de la France.
Unique dans le bassin parisien, cette oeuvre d’art émouvante nous montre que les magdaléniens d’Étiolles savaient s’évader au-delà de leurs préoccupations matérielles, comme leurs contemporains des artistes de Lascaux, et pourrait témoigner de leurs aspirations symboliques. Le galet daté de 12 300 ans est maintenant exposé au Musée de Préhistoire de Nemours.


Hominides.com remercie le Service du Patrimoine Culturel, Direction de la Culture, Conseil Général de l’Essonne pour l’aide apportée à la réalisation de cette page.

Le gisement d’Etiolles…

Type Techniques employéesPériodesOccupationRestes Humains
Plein air Taille outils
– 13 000 ansMagdaléniennon
DimensionsNombre de représentations Outils / Artefacts
1 seul artefact d’art mobilieroui
LocalisationAccessibilité Date découverte Particularités
Etiolles Visite organisée une fois par an pendant le « week-end de préhistoire »1971Habitat de plein air



A lire !

Préhistoires de France
Préhistoires de France – Un livre de Jacques Jaubert.
La fabrique de la France
La fabrique de la France – 20 ans d’archéologie préventive
La révolution néolithique en France – Jean-Paul-Demoule
La France du paléolithique – Pascal Depaepe
La France préhistorique – Jean Clottes
La préhistoire de la France
  • Les biches du Chaffaud et la découverte de l’art préhistorique6 février 2023
  • Vacances de février 2023 Préhistoire4 février 2023
  • Les rapports de genre dans la préhistoire3 février 2023
  • Comment Néandertal a-t-il réagi aux changements environnementaux ? Une étude de cas et perspective par William Banks2 février 2023
  • Néandertaliens et animaux face aux changements climatiques2 février 2023

En avant pour les vacances d'hiver

Arts et préhistoire - Une exposition au Musée de l'Homme à Paris du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023.

adn alimentaire animaux archéologie art chasse conférence datation dent découverte espèce exposition femme france gravure gravures grotte génétique histoire homme homo livre mammouth mobilier musée néandertal néolithique os outils paléolithique parietal pourquoi prehistoire primate préhistoire préhistorique questions sapiens théorie évolution

  • Histoires naturelles16 décembre 2022
  • Arts & Préhistoire16 novembre 2022
  • Oxydes – exposition4 novembre 2022
  • Mini-monstres30 octobre 2022
  • Néolithique, aux origines de l’agriculture27 octobre 2022
  • Offrande pour les Dieux ? Les dépôts de l’Âge du Bronze Conférences
  • Willendorf sous tous les angles...
    Les origines de la Vénus de Willendorf Actualité
  • Le cœlacanthe, pire ennemi de Darwin ? Etudes et recherches
  • Représentation féminines - Pech-Merle
    Lady Sapiens : les femmes préhistoriques, d’un stéréotype à l’autre ? (texte collectif) Actualité
  • Le sevrage des bébés chez Néandertal Etudes et recherches
  • Homo erectus avait-il la grosse tête ? Etudes et recherches
  • Mégalithes d’ici, mégalithes d’ailleurs Expositions
  • De très anciennes perles… à Hohle Fels au Paléolithique Etudes et recherches
pub
  • Actualité
  • Conférences
  • Etudes et recherches
  • Expositions
  • Livres
  • Manifestations

adn alimentaire animaux archéologie art chasse conférence datation dent découverte espèce europe evolution exposition faits femme france gravure gravures grotte génétique histoire homme homo livre mammouth mobilier musée néandertal néolithique os outils paléolithique parietal pourquoi prehistoire primate préhistoire préhistorique questions réponses sapiens sépulture théorie évolution

  • Plan du site
  • Contact
  • Mentions légales

Copyright © 2008-2023 Hominides.com - Tous droits réservés