Skip to content
  • Facebook Hominides
  • Instagram
Logo Hominides.com

Hominides

Les évolutions de l'Homme, de Toumaï à Homo sapiens

  • Accueil
  • Dossiers
    • Evolution des espèces
    • Spécialistes
    • Animaux préhistoriques
  • Articles
  • Chronologie
    • La Terre et la vie
    • La Préhistoire
    • Les cultures lithiques
  • Art préhistorique
  • Les hommes préhistoriques
  • Musées & Sites
  • Livres et médias
  • Enfants
  • Toggle search form
Accueil / Accueil – articles / Pourquoi ne trouve-t-on pas pas tous les fossiles dans une lignée ?
  • Vacances de juillet et août 2025 – Préhistoire Actualité
  • Les Maîtres du Feu Expositions
  • Reconstitution Otzi
    Ötzi, on avance sur ses origines Etudes et recherches
  • Ötzi, nouvelle étude génétique de la momie la plus célèbre d’Italie Etudes et recherches
  • La tyrannie du cerveau – conférence Conférences
  • Origines Tautavel : notre longue histoire avant néandertal Conférences
  • Le site du Roc-aux-Sorciers, Angles-sur-l’Anglin Conférences
  • Chez les primates ce ne sont pas toujours les mâles qui dominent… Etudes et recherches

Pourquoi ne trouve-t-on pas pas tous les fossiles dans une lignée ?

Posted on 30 juillet 20154 août 2022 By Christian

Ce manque de fossiles intermédiaires remet-il en cause la théorie de l’évolution ?

To be or not to be, version primate !
Singe avec un crâne d’homme – To be or not to be, that’s the question ! Illustration Olivier-Marc Nadel

Effectivement les paléoanthropologues ne trouvent pas toujours tous les fossiles d’une espèces qui a évolué sur plusieurs millions d’années. Il y a des « trous » dans notre lignée comme dans beaucoup d’autres espèces. Cela intéresse beaucoup moins de savoir qu’il manque un fossile de l’ancêtre du moustique il y a 2 millions d’années que celui d’un homme !
Ce manque de fossiles intermédiaires ne veut pas dire qu’une espèce ait pu apparaître de manière spontanée. Depuis Pasteur, en 1862, les générations spontanées ne sont que des chimères… et plus aucun scientifique ne pense que les souris apparaissent magiquement dans des piles de linge…

Alors, pourquoi ces « trous » dans notre arbre généalogique ?
Tout d’abord, rien ne dit que nous n’allons pas retrouver dans six mois ou un an un fossile qui permettra d’enrichir et d’expliquer notre lignée. Les découvertes sont fréquentes et parfois étonnantes comme celles de Toumaï en 2001 et d’Homo floresiensis en 2003 et Homo luzonensis en 2007, et Homo naledi en 2013.

Plusieurs réponses pour expliquer ce manque de fossile :

> tous les individus décédés n’ont pas la chance de bénéficier de bonnes conditions pour être fossilisés. Ce processus naturel est même extrêmement rare et il dépend des conditions géologiques et climatiques. Dans les pays tropicaux, les individus morts on plus de mal à se conserver. Il devient plus facile de retrouver des fossiles à partir du moment ou les hommes préhistoriques ont commencé à enterrer leurs morts.

> les chercheurs ne peuvent pas retourner toute la terre de l’Afrique. Il faut trouver le bon site à fouiller. Le choix des lieux à explorer est réalisé en fonction des données géologiques connues et des précédentes découvertes. Les gorges d’Oldulvaï (en Tanzanie) ou la Sierra d’Atapuerca (en Espagne) sont de véritables gisements de fossiles, au sens propre du mot.

> il faut être là au bon moment ! Par exemple, dans le cas de Toumaï, si l’équipe était passée un an avant ou après, elle n’aurait certainement pas découvert son crâne… Les vents du désert sont capricieux et dévastateurs découvrant ou recouvrant de sable des régions entières en quelques jours seulement.

 > il faut être vigilant. Certains restes fossiles n’ont peut-être pas encore été correctement identifiés… Il est possible qu’un fossile intermédiaire soit actuellement « rangé » avec d’autres restes. (Voir La redécouverte du fossile du Moustier 2, par Bruno Maureille).

Le manque de fossile ne prouve pas qu’une espèce n’existe plus, un exemple : le coelacanthe.
Le coelacanthe était un poisson dont on avait retrouvé des fossiles datés entre 350 millions et 70 millions d’années. Depuis cette date, plus aucune trace dans les strates géologiques… On croyait tout simplement que celui-ci avait disparu et s’était éteint, comme beaucoup d’espèces.
L’histoire aurait simplement pu s’arrêter là, sauf que en 1938 on a péché par hasard aux Comores un exemplaire bien actuel de coelacanthe et qui n’avait rien d’un fossile ! Cette découverte a été confirmée en 1998 en Indonésie avec la découverte d’un autre membre de l’espèce.
Vivant dans de profondes grottes sous-marines le poisson a traversé le temps sans laisser de traces fossiles pendant 70 millions d’années !

C.R.

A lire également
Les lézards de Pod Mrcaru, preuves vivantes de l’évolution…
Le Coelacanthe, cauchemard de Darwin ?

Guide critique de l’évolution
Guillaume Lecointre
L’évolution une question d’actualité
Guillaume Lecointre
Darwin à la plage – L’évolution dans un transat – Jean-Baptiste de Panafieu
Une histoire d’évolution – Pascal Tassy
L’évolution des espèces – Les preuves – Tome 1 – Hervé et Poinsot
L’évolution des espèces – Les mécanismes – Hervé et Poinsot
Le grand bordel de l'évolution
Le grand bordel de l’évolution
Léo Grasset
Une belle histoire de l’Homme
Sous la direction d’Evelyne Heyer
Evolution des espècesArticles sur l’évolutionLes entités supérieures
Evolution des espècesPreuve : le CoelacantheCréationnisme
EvolutionnismeManque de fossilesFixisme
Synthèse évolutionnistePreuve les LézardsDessin Intelligent
Equilibres ponctuésLe chaînon manquant
Manque de fossilesSélection naturelle
TransformismeSpéciation
Mensonges sur l’évolution
Etudes et recherches Tags:darwin, espèce, évolution, fossile, manque, polémique, preuve, théorie, trou

Navigation de l’article

Previous Post: L’arrivée des premiers américains il y a 23 000 ans
Next Post: Dikika : les entailles sur os ont été faites par un outil de pierre.

Articles similaires

  • tube adn
    L’ADN d’un pré-Néandertalien de 300 000 ans séquencé Etudes et recherches
  • Une nouvelle méthode pour trouver de l’ADN humain sur un objet manipulé au Paléolithique… Etudes et recherches
  • Les jambes courtes de Néandertal, aussi une adaptation au relief ? Actualité
  • Homo sapiens : comment deux crânes réécrivent l’histoire de son apparition en Europe Etudes et recherches
  • Chimpanzés, australopithèques, nids nocturnes et sommeil paradoxal Etudes et recherches
  • Les groupes sanguins de Néandertal et d’Homo sapiens racontent une partie de l’évolution humaine Etudes et recherches

Articles connexes

Installation des premiers humains en Australie : – 65 000 ans Etudes et recherches
Homo erectus avait-il la grosse tête ? Etudes et recherches
Homo sapiens : comment deux crânes réécrivent l’histoire de son apparition en Europe Etudes et recherches
Fin de la polémique sur l’espèce Homo floresiensis ? Etudes et recherches
A Sulawezi (Indonésie) une peinture pariétale datée de 51 000 ans au moins… Etudes et recherches
Homo naledi Homo naledi est-il premier partout ? sépulture, gravure, utilisation de lampes , c’est lui ? Etudes et recherches
  • Les Maîtres du Feu1 août 2025
  • Origines Tautavel : notre longue histoire avant néandertal28 juillet 2025
  • Ötzi, on avance sur ses origines25 juillet 2025
  • La tyrannie du cerveau – conférence21 juillet 2025
  • Le site du Roc-aux-Sorciers, Angles-sur-l’Anglin19 juillet 2025
Les activités, animations et ateliers pour les enfants pendant l'été 2025.

Les livres de préhistoire

Des préhistoriques à la plage
Exposition
25 avril au 28 septembre 2025
La France de la Préhistoire - Romain Pigeaud

PrehistoGuide Nouvelle Aquitaine - Jacques Jaubert

Dans la tête de nos ancêtres - Antoine Balzeau

Sélection livres de préhistoire, d'anthropologie, de paléogénétique...

Galerie Paléontologie
et Anatomie comparée

adn animaux anthropologie archéologie art chasse conference conférence datation découverte espèce europe exposition femme france grotte génétique histoire hominidé homme homo homo sapiens image livre mammouth mobilier musée néandertal néolithique os outils paléolithique parietal prehistoire préhistoire préhistorique sapiens scientifique sépulture évolution

  • Les Maîtres du Feu1 août 2025
  • La Touraine tropicale1 juillet 2025
  • Quelle image de soi pendant la préhistoire ?19 juin 2025
  • Nous Homo sapiens, « hommes sages »14 juin 2025
  • Sangliers et cochons dans la Préhistoire et l’Antiquité 12 juin 2025

Préhistoire sur la Vézère

  • Diverticule Axial
    Lascaux toujours victime du Fusarium solani Etudes et recherches
  • Distinguer des traces de mastication humaine sur des os fossilisés : une avancée en paléoanthropologie Etudes et recherches
  • Un pendentif sculpté dans un os de paresseux au Brésil, daté de 27 000 ans. Etudes et recherches
  • Le rouge et le noir Expositions
  • Outils de pierre et identité culturelle des populations préhistoriques Conférences
  • Penser Néandertal, penser Sapiens Conférences
  • Un temps de mammouth – Exposition Expositions
  • Les néandertaliens d’Abric Pizarro une population profitant de toutes les ressources  Etudes et recherches
pub
  • Actualité
  • Conférences
  • Etudes et recherches
  • Expositions
  • Livres
  • Manifestations

adn animaux anthropologie archéologie art chasse conference conférence datation découverte espagne espèce europe exposition eyzies femme france gravure grotte génétique histoire hominidé homme homo homo sapiens humain image livre mammouth mobilier musée néandertal néolithique origines os outils paléolithique parietal prehistoire préhistoire préhistorique sapiens scientifique sépulture évolution

  • Plan du site
  • Contact
  • Mentions légales
Hominides sur Mastodon

Copyright © 2008-2024 Hominides.com - Tous droits réservés