Skip to content
  • Facebook Hominides
  • Instagram
Logo Hominides.com

Hominides

Les évolutions de l'Homme, de Toumaï à Homo sapiens

  • Accueil
  • Dossiers
    • Evolution des espèces
    • Spécialistes
    • Animaux préhistoriques
  • Articles
  • Chronologie
    • La Terre et la vie
    • La Préhistoire
    • Les cultures lithiques
  • Art préhistorique
  • Les hommes préhistoriques
  • Musées & Sites
  • Livres et médias
  • Enfants
  • Toggle search form
Accueil / Accueil – articles / Découverte coquillages percés au Maroc
  • Les plus anciennes traces de foyer en Angleterre, il y a 400 000 ans Etudes et recherches
  • Des traces de foyers utilisés par un hominidé il y a 1 million d’années ? Etudes et recherches
  • Le plus ancien foyer en Europe il y a 800 000 ans Etudes et recherches
  • Néandertal utilisait-il un accélérateur de feu ? Etudes et recherches
  • Pas d’aliments cuits à Atapuerca il y a 1,2 millions d’années Etudes et recherches
  • Cannibalisme néandertalien dans la grotte de Goyet Etudes et recherches
  • Traces de cannibalisme sur os néandertalien
    Néandertal, cannibale par nécessité alimentaire… Etudes et recherches
  • Dissignac revisité ! Conférences

Découverte coquillages percés au Maroc

Posted on 10 juin 200730 avril 2024 By Christian
La douzaine de coquillages percés peut forme une sorte de parure. Les ornements datés de – 82 000 ans ont été mis au jour dans la grotte des pigeons à Taforalt, au Maroc.
Communiqué du CNRS

La découverte de petits coquillages marins perforés, dans la grotte des Pigeons à Taforalt (Maroc oriental), a mis en évidence une utilisation plus ancienne que prévu des objets de parure dans le nord de l’Afrique. Datant de 82 000 ans, ces ornements figurent parmi les plus anciens au monde. Sachant que ces objets sont, avec l’art, les sépultures et l’utilisation de pigments, parmi les indices les plus concluants de l’acquisition d’une pensée symbolique et de capacités cognitives modernes, cette étude amène les chercheurs à réviser leurs thèses sur l’origine de l’homme moderne. Publiée dans la revue PNAS le 4 juin, elle a été menée par une équipe pluridisciplinaire composée de chercheurs du CNRS, en collaboration avec des scientifiques marocains, britanniques, australiens et allemands.

Parure Grotte des Pigeons
Petits coquillages perforés intentionellement. Photo CNRS, Marian Vanhaeren et Francesco d’Errico

Bien longtemps, il a été admis que les plus anciennes parures, alors datées autour de 40 000 ans, provenaient d’Europe et du Proche-Orient. Mais, depuis la découverte, en Afrique du Sud, de parures et d’ocres gravées âgées de 75 000 ans, cette idée est remise en cause, surtout avec la mise au jour récente au Maroc de parures remontant à de plus de 80 000 ans. Ces découvertes sont autant d’indices d’une culture matérielle symbolique beaucoup plus ancienne en Afrique qu’en Europe.

Datées de 82 000 ans les parures exhumées par les archéologues dans la grotte des Pigeons à Taforalt (nord-est du Maroc) sont composées de 13 coquillages appartenant à l’espèce Nassarius gibbosulus. Délibérément perforés, ces objets sont encore, pour certains, recouverts d’ocre rouge. Ils ont été découverts dans des restes de foyers, associés à d’abondantes traces d’activité humaine, sous la forme d’outils lithiques et d’ossements d’animaux (1). Ces mollusques proviennent d’une séquence stratigraphique (2) formée de sédiments cendreux. Sa datation, opérée de manière indépendante par deux laboratoires employant quatre techniques différentes, a confirmé un âge de 82 000 ans.

Sous la direction d’Abdeljalil Bouzouggar, chercheur à l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP, Maroc) et de Nick Barton de l’Université britannique d’Oxford, une équipe multidisciplinaire mène une étude approfondie de ce site depuis cinq ans. Ont été particulièrement impliqués dans l’étude de ces coquillages deux chercheurs CNRS, Marian Vanhaeren et Francesco d’Errico, appartenant respectivement aux unités « De la préhistoire à l’actuel : culture, environnement et anthropologie » (PACEA, CNRS / Université Bordeaux 1 / INRAP / Ministère de la Culture et de la Communication) et « Archéologies et sciences de l’Antiquité » (ArScAn, CNRS / Ministère de la Culture et de la Communication / Universités Paris 1 et 10). Ils ont ainsi révélé que les coquillages avaient été ramassés morts, sur les plages marocaines, qui, à cette époque, étaient situées à plus de 40 km de la grotte des Pigeons. Tenant compte de l’éloignement de la côte à cette période et de la comparaison avec les altérations naturelles de coquillages de la même espèce échoués sur les plages actuelles, les deux scientifiques en ont déduit que l’homme préhistorique avait choisi, transporté et très probablement perforé puis coloré en rouge ces coquillages pour une utilisation symbolique. De plus, certains coquillages montrent des traces d’usure, ce qui suggère qu’ils étaient durablement employés comme parure : ils étaient très certainement suspendus en colliers ou en bracelets ou bien cousus sur des vêtements.

Remarquant que ces parures appartiennent à la même espèce de coquillages et portent le même type de perforation que celles issues des sites paléolithiques de Skhul en Israël (3) et de Oued Djebbana en Algérie (4), Marian Vanhaeren et Francesco d’Errico confirment ainsi la validité de ces deux découvertes. Tout semble donc indiquer qu’il y a 80 000 ans, les populations de la Méditerranée orientale et méridionale partageaient les mêmes traditions symboliques. D’autres sites marocains, encore inédits, confirmeraient l’utilisation des Nassarius gibbosulus à cette époque.

Par ailleurs, les deux chercheurs observent une différence remarquable entre les plus anciennes parures d’Afrique et du Proche-Orient d’une part, et de l’Eurasie d’autre part. Au contraire de l’Afrique et du Proche-Orient, où ne figurent qu’un ou deux types de coquillages, en Eurasie, dès le début du Paléolithique supérieur, ces objets sont caractérisés par des dizaines, voire des centaines de types différents.

Sources
CNRS
Sciences et Avenir

A lire également
2007 Découverte de coquillage percés au Maroc
2014 Des caries dentaires sur des fossiles humains trouvés dans la grotte des Pigeons
2021 Une parure de coquillages de 142 000 ans trouvée au Maroc

Langage sans parole
Matières d’art
Grands sites d’art Magdaléniens
Qu'est ce que l'art préhistorique ?
Qu’est ce que l’art préhistorique ?
Une journée au temps de la préhistoire
L'art des objets de la préhistoire
L’art des objets de la préhistoire
La dame à la capuche Et autres trésors de la préhistoire Jennifer Kerner Pascalline Gaussein
Sélection d’ouvrages sur l’art mobilier
Livre FFS
Femmes sans tête Gerhard Bosinski
Femmes : naissance de l'homme
Femmes : naissance de l’homme – Florent Berrouet
Venus de Lespugue
La Vénus de Lespugue révélée Nathalie RouquerolL Fañch Moal
Le sexe au temps des Cro-magnons
Le sexe au temps des Cro-magnons Gilles et Brigitte Delluc
Femmes de la préhistoire
Femmes de la préhistoire – Claudine Cohen
Les statuettes et représentations féminines à la préhistoire

Actualité, Etudes et recherches Tags:collier, coquilles, maroc, ocre, parure, percées, sapiens

Navigation de l’article

Previous Post: La bipédie de l’orang-outan pour comprendre la bipédie humaine ?
Next Post: Out of Africa : le berceau de nos origines…

Articles similaires

  • Pas d’hybridation pour Néandertal  et Sapiens, juste un ancêtre commun ? Etudes et recherches
  • Découverte d’un crâne de plus de 80 000 ans en Chine. Etudes et recherches
  • Des outils sur l’île de Flores datés de 1 million d’années Etudes et recherches
  • Un lien entre australopithèques et ardipithèques ? Etudes et recherches
  • Néandertal a entaillé un petit os il y a plus de 40 000 ans Etudes et recherches
  • Le crâne d’Altamura est bien néandertalien Etudes et recherches

Articles connexes

Les visiteurs de la grotte du  Pech Merle sont identifiés. Etudes et recherches
Première étude de « l’aire de Broca » chez les Hommes fossiles. Etudes et recherches
Redonner leur place aux enfants dans les sociétés paléolithiques Actualité
De nouvelles hypothèses sur l’origine et le développement du Natoufien Etudes et recherches
3 vagues de migration Asie-Amérique Etudes et recherches
Le plus ancien foyer en Europe il y a 800 000 ans Etudes et recherches
Sélection de cadeaux pour Noël 2025 - : livres, BD, jeux, jouets
  • Les plus anciennes traces de foyer en Angleterre, il y a 400 000 ans12 décembre 2025
  • Dissignac revisité !8 décembre 2025
  • Préhistoire des Gorges de la Cesse – Retour à la grotte d’Aldène6 décembre 2025
  • Un point sur la domestication du loup en Eurasie4 décembre 2025
  • Les ossements d’animaux, témoins des relations passées Homme/Animal : enquêtes archéozoologiques2 décembre 2025
Le musée de l'Homme présente, du 19 novembre au 25 mai 2026, l'exposition-événement « Momies ». A travers l'histoire de neuf momies, elle met en lumière cette pratique qui remonte à des temps ancestraux et qui est utilisée dans de nombreux pays, de l'Amérique Latine à l'Europe en passant par l'Egypte.
Les maîtres du feu
Exposition Musée d'Archéologie nationale
du 10 juin 2025 au 9 mars 2026

Les livres de préhistoire

Domestique-moi si tu peux !
Exposition Toulouse
La France de la Préhistoire - Romain Pigeaud

PrehistoGuide Nouvelle Aquitaine - Jacques Jaubert

Dans la tête de nos ancêtres - Antoine Balzeau

Sélection livres de préhistoire, d'anthropologie, de paléogénétique...

Galerie Paléontologie
et Anatomie comparée

adn animaux anthropologie archéologie art chasse conference conférence datation découverte espèce europe exposition eyzies femme france grotte génétique histoire hominidé homme homo homo sapiens image livre mobilier musée néandertal néolithique os outils paléolithique parietal prehistoire préhistoire préhistorique sapiens scientifique sépulture évolution

  • Momies18 novembre 2025
  • Déserts30 octobre 2025
  • Echos du Bronze28 octobre 2025
  • Domestique-moi si tu peux !  Exposition17 octobre 2025
  • Les Maîtres du Feu1 août 2025

Préhistoire sur la Vézère

  • À la découverte des oasis d’Arabie, entre mythe et réalité. Retour sur 5000 ans de « prouesses » agro-écologiques. Conférences
  • Les rapports de genre dans la préhistoire Conférences
  • Géants – Exposition Expositions
  • La cuisson des aliments depuis 1,9 million d’années ? Etudes et recherches
  • Le cheval du sauvage au domestique Conférences
  • Schöningen, le site aux javelots vieux de 300 000 ans Actualité
  • Femme préhistorique
    Les femmes préhistoriques : regards d’hier, savoirs d’aujourd’hui Conférences
  • Cannibalisme au Magdalénien dans le nord de l’Europe : une pratique funéraire répandue ? Etudes et recherches
pub
  • Actualité
  • Conférences
  • Etudes et recherches
  • Expositions
  • Livres
  • Manifestations

adn animaux anthropologie archéologie art chasse conference conférence datation découverte espagne espèce europe exposition eyzies femme france grotte génétique histoire hominidé homme homo homo sapiens humain image livre mammouth mobilier musée néandertal néolithique origines os outils paléolithique parietal paris prehistoire préhistoire préhistorique sapiens scientifique sépulture évolution

  • Plan du site
  • Contact
  • Mentions légales
Hominides sur Mastodon

Copyright © 2008-2024 Hominides.com - Tous droits réservés