Skip to content
  • Facebook Hominides
  • Instagram
Logo Hominides.com

Hominides

Les évolutions de l'Homme, de Toumaï à Homo sapiens

  • Accueil
  • Dossiers
    • Evolution des espèces
    • Spécialistes
    • Animaux préhistoriques
  • Articles
  • Chronologie
    • La Terre et la vie
    • La Préhistoire
    • Les cultures lithiques
  • Art préhistorique
  • Les hommes préhistoriques
  • Musées & Sites
  • Livres et médias
  • Enfants
  • Toggle search form
Accueil / Accueil – articles / Extinction de la mégafaune… une récente étude met en cause Homo sapiens…
  • Nous Homo sapiens, « hommes sages » Expositions
  • Sangliers et cochons dans la Préhistoire et l’Antiquité  Expositions
  • Conférence inaugurale : L’âge du Bronze, 15 siècles d’innovations et de modernité, 2300-800 av. J.-C. Conférences
  • Peuple de la mer ? Expositions
  • L’archéologie écrit l’histoire, le pillage l’efface. Conférences
  • Un temps de mammouth – Exposition – Aurignac Expositions
  • Les préhistoriales – Remontez le temps… aux origines de l’art Conférences
  • La préhistoire de l’Australie commence bien il y a 49 000 ans (au moins) Etudes et recherches

Extinction de la mégafaune… une récente étude met en cause Homo sapiens…

Posted on 6 juillet 20247 juillet 2024 By Christian

Extinction de la mégafaune… une récente étude met en cause Homo sapiens…
Les conclusions de cette étude sont publiées dans un article de synthèse dans la revue scientifique Cambridge Prisms : Extinction

Sur l’extinction des grands mammifères les études se suivent et ne se ressemblent pas… et donc les conclusions ne sont jamais les mêmes ! Cette fois-ci c’est la chasse humaine qui aurait joué un rôle décisif dans l’extinction des grands mammifères au cours des 50 000 dernières années.
C’est exactement le contraire des conclusions d’une autre étude publiée en 2021 concernant la disparition de la mégafaune aux Amériques.
La nouvelle étude se veut pluridisciplinaire et basée sur plus de 300 articles scientifiques ne portant pas uniquement sur la disparition de la mégafaune.

Un groupe de recherche du Centre pour la dynamique écologique dans une nouvelle biosphère (ECONOVO) de la Fondation nationale danoise de recherche à l’Université d’Aarhus conclut désormais que bon nombre de ces espèces disparues ont été chassées jusqu’à leur extinction par les humains.

Environnement et type d’espèces avant et après l’extinction de la mégafaune

La mégafaune, ce n’est pas forcément ce que vous pensez !

Le débat fait rage depuis plusieurs décennies : sont-ce les humains ou le changement climatique ou plusieurs raisons qui expliquent l’extinction de nombreuses espèces de grands mammifères, d’oiseaux et de reptiles qui ont disparu de la Terre au cours des 50 000 dernières années ?
A noter, contrairement à l’image généralement diffusé, la mégafaune ce n’est pas seulement les mammouths, les rhinocéros laineux et les paresseux géants… ce sont également de petits animaux dont la caractéristique principale est de peser plus de 44 kilos. Concernant les mammifères au moins 161 espèces ont disparu au cours des 50 000 dernières années. Ce chiffre est basé sur les restes retrouvés jusqu’à présent.
Parmi les animaux les plus touchés : les méga-herbivores. Ces herbivores terrestres pesaient plus d’une tonne. Il y a cinquante mille ans, on comptait 57 espèces de méga-herbivores. Aujourd’hui, il n’en reste que 11 comme les éléphants, les rhinocéros, les buffles, les bisons.. Ces 11 espèces restantes ont également connu un déclin drastique de leurs populations, mais pas au point de les faire disparaître complètement.

Statistiques sur les extinctions selon le type et la taille des espèces

Une étude basée sur plus de 300 articles scientifiques dans de nombreux domaines de recherche différents

Les conclusions de cette étude sont publiées dans un article de synthèse dans la revue scientifique Cambridge Prisms: Extinction.
Les chercheurs de l’Université d’Aarhus ont intégré plusieurs domaines de recherche, notamment des études directement liées à l’extinction des grands animaux, telles que :

– Le moment de l’extinction des espèces
– Les préférences alimentaires des animaux
– Exigences en matière de climat et d’habitat
– Estimations génétiques des tailles de population passées
– Preuve de chasse humaine

En outre, ils ont inclus un large éventail d’études provenant d’autres domaines nécessaires à la compréhension du phénomène, telles que :

– Histoire du climat au cours des 1 à 3 derniers millions d’années
– Histoire de la végétation au cours des 1 à 3 derniers millions d’années
– Evolution et dynamique de la faune au cours des 66 derniers millions d’années
– Données archéologiques sur l’expansion et le mode de vie humains, y compris les préférences alimentaires

Le changement climatique a joué un rôle moindre

Les changements climatiques spectaculaires survenus au cours des dernières périodes interglaciaires et glaciaires (connues sous le nom de Pléistocène tardif, de 130 000 à 11 000 ans avant notre ère) ont certainement eu des répercussions sur les populations et la répartition des animaux et des plantes, grands et petits, dans le monde entier. Toutefois, des extinctions importantes n’ont été observées que chez les grands animaux, en particulier les plus imposants.

Il est important de noter que les périodes glaciaires et interglaciaires précédentes, tout aussi dramatiques, au cours des derniers millions d’années n’ont pas entraîné de perte spécifique dans la mégafaune. En particulier au début des périodes glaciaires, les nouvelles conditions froides et sèches ont provoqué des extinctions à grande échelle dans certaines régions, et ont pu toucher les arbres en Europe, par exemple. En revanche, il n’y a pas eu d’extinctions sélectives de grands animaux.

Le biologiste Jens-Christian Svenning (ECONOVO) précise que « la disparition massive et très sélective de la mégafaune au cours des 50 000 dernières années est unique au cours des 66 derniers millions d’années. Les périodes précédentes de changement climatique n’ont pas conduit à des extinctions massives et sélectives, ce qui plaide contre un rôle majeur du climat dans les extinctions de la mégafaune », explique. Auteur principal de l’article, il ajoute : « Un autre schéma significatif qui plaide contre un rôle du climat est que les récentes extinctions de la mégafaune ont frappé aussi durement les zones climatiquement stables que les zones instables. »

Des chasseurs expérimentés face à des géants vulnérables

Reprenant les précédentes communications, les auteurs affirment que archéologues ont découvert des pièges conçus pour de très grands animaux. Par ailleurs les analyses isotopiques d’ossements humains anciens et de résidus de protéines provenant de pointes de lance montrent que les chasseurs-cueilleurs chassaient et mangeaient les plus grands mammifères.

Jens-Christian Svenning, auteur de l’étude, ajoute : « Les premiers hommes modernes étaient des chasseurs efficaces, même contre les plus grandes espèces animales, et avaient clairement la capacité de réduire les populations de grands animaux. Ces grands animaux étaient et sont particulièrement vulnérables à la surexploitation, car ils ont de longues périodes de gestation, produisent très peu de progéniture à la fois et mettent de nombreuses années à atteindre la maturité sexuelle. »

Pour les auteurs, la chasse humaine de grands animaux tels que les mammouths, les mastodontes et les paresseux géants était répandue et cette pression était constante dans le monde entier.

L’étude montre également que les espèces ont disparu à des moments et à des rythmes très différents selon les régions du monde. Dans certaines régions, l’extinction s’est produite assez rapidement, tandis que dans d’autres, elle a pris plus de 10 000 ans. Mais partout, elle s’est produite après l’arrivée des hommes modernes ou, dans le cas de l’Afrique, après les avancées culturels des populations.

…dans tous types d’environnements

Des espèces ont disparu sur tous les continents, à l’exception de l’Antarctique, et dans tous les types d’écosystèmes, des forêts tropicales et des savanes aux forêts et steppes méditerranéennes et tempérées, en passant par les écosystèmes arctiques.

« De nombreuses espèces disparues pouvaient prospérer dans différents types d’environnements. Leur extinction ne peut donc pas s’expliquer par des changements climatiques qui auraient entraîné la disparition d’un type d’écosystème spécifique, comme la steppe à mammouths, qui n’abritait également que quelques espèces de mégafaune », explique Jens-Christian Svenning. « La plupart des espèces vivaient dans des conditions tempérées à tropicales et auraient dû bénéficier du réchauffement de la fin de la dernière période glaciaire. »

Conséquences et recommandations

Les chercheurs soulignent que la disparition de la mégafaune a eu de profondes conséquences écologiques. Les grands animaux jouent un rôle central dans les écosystèmes en influençant la structure de la végétation (par exemple, l’équilibre entre les forêts denses et les zones ouvertes), la dispersion des graines et le cycle des nutriments. Leur disparition a entraîné des changements importants dans les structures et les fonctions des écosystèmes.

« Nos résultats soulignent la nécessité de mener des efforts actifs de conservation et de restauration. En réintroduisant les grands mammifères, nous pouvons contribuer à rétablir les équilibres écologiques et à soutenir la biodiversité, qui a évolué dans des écosystèmes riches en mégafaune », explique Jens-Christian Svenning.

Sources :

The late-Quaternary megafauna extinctions: Patterns, causes, ecological consequences and implications for ecosystem management in the Anthropocene
Jens-Christian Svenning, Rhys T. Lemoine, Juraj Bergman, Robert Buitenwerf, Elizabeth Le Roux, Erick Lundgren, Ninad Mungi and Rasmus Ø. Pedersen

https://www.cambridge.org/core/journals/cambridge-prisms-extinction/article/latequaternary-megafauna-extinctions-patterns-causes-ecological-consequences-and-implications-for-ecosystem-management-in-the-anthropocene/E885D8C5C90424254C1C75A61DE9D087

A lire également

2010 : Inuk, un homme de – 4000 ans dont on a pu reconstituer l’ADN grâce à une simple touffe de cheveux !
2011 : Les restes calcinés d’un enfant de trois ans ont été retrouvé en Alaska et datés de 11 500 ans.
2012 La faune préhistorique australienne victime de la chasse ?
2015 L’homme responsable de l’extinction de la megafaune en Australie
2015 : Une étude génétique semble démontrer que le continent américain a été colonisé avec une seule vague de migration il y a 23 000 ans.
2021 : Extinction de la megafaune aux Amériques, plutôt le climat
2021 : Datation d’empreintes de pas il y 21 000 ans au Nouveau Mexique
2023 : Les flux migratoires à travers le détroit de Béring ne se sont pas faits que dans un sens.
2023 : Les données climatologiques montrent de nouvelles voies pour les migrations humaines
2024 : Extinction de la mégafaune… une récente étude met en cause Homo sapiens…

Chasse à la préhistoire

Les animaux préhistoriques

Homo sapiens - Atlas
Homo sapiens Grand Atlas – Le Monde – 2 eme édition 2021
Dernieres nouvelles de Sapiens
Dernières nouvelles de Sapiens – Condemi / Savatier
Premiers Hommes
Premiers hommes – Un livre de Pascal Picq
Histoire d'ancêtres
Histoire d’ancêtres – Grimaud-Hervé, Bahain, Serre, Nespoulet, Pigeaud.
Les origines de l'humanité - Nouveaux scénarios
Les origines de l’humanité – Collectif Braga, Cohen, Maureille, Teyssandier
Un bouquet d'ancêtres
Un bouquet d’ancêtres Ss Dir Coppens /Vialet
Sapiens à l’œil nu – François Bon
Sapiens - Une brève histoire de l'humanité
Sapiens – Une brève histoire de l’humanité – Yuval Noah Harari
Brève histoire des origines de l'humanité
Brève histoire des origines de l’humanité Antoine Balzeau
La tyrannie du cerveau Jean Jacques Hublin
Dans la tête de nos ancêtres – Antoine Balzeau
Etudes et recherches Tags:changement climatique, chasse, climat, extinction, faune plus 44 kg, glaciaire, homo sapiens, mégafaune, paléolithique, préhistoire, rechauffement, responsable

Navigation de l’article

Previous Post: Des Dénisoviens ont vécu sur le plateau tibétain pendant 160 000 ans
Next Post: Journées de la Préhistoire 2024 – Eyzies

Articles similaires

  • La « paresse », notion scientifique pour définir le comportement d’une espèce ? Etudes et recherches
  • Art pariétal : découverte de nouvelles figures au pays basque espagnol Etudes et recherches
  • Dans le rift Est-Africain, des hominines auraient vécu dans un milieu fertile et non aride Etudes et recherches
  • Fouilles site de Swindon
    Des mammouths et des néandertaliens en Angleterre il y a 210 000 ans ? Actualité
  • Des gravures préhistoriques datées de 14 000 ans en Bretagne à Plougastel-Daoulas (Finistère) Etudes et recherches
  • A propos des nouvelles datations de l’art rupestre et pariétal Etudes et recherches

Articles connexes

De très anciennes perles… à Hohle Fels au Paléolithique Etudes et recherches
La production d’outils standardisés en matière osseuse dans les gorges d’OlduvaI en Tanzanie Etudes et recherches
Homo heidelbergensis un petit peu plus grand que Néandertal … mais plus petit que Sapiens ! Etudes et recherches
Un seul crâne (Dmanissi 5) peut-il remettre en cause la diversité des espèces d’hominidés ? Etudes et recherches
Tuerie au Néolithique, à Achenheim, il y a 6 000 ans  Etudes et recherches
La grotte de Rouffignac ne vous avait pas tout montré ! Etudes et recherches
  • Nous Homo sapiens, « hommes sages »14 juin 2025
  • Sangliers et cochons dans la Préhistoire et l’Antiquité 12 juin 2025
  • Conférence inaugurale : L’âge du Bronze, 15 siècles d’innovations et de modernité, 2300-800 av. J.-C.10 juin 2025
  • Peuple de la mer ?7 juin 2025
  • L’archéologie écrit l’histoire, le pillage l’efface.5 juin 2025

Les livres de préhistoire

Des préhistoriques à la plage
Exposition
25 avril au 28 septembre 2025
La France de la Préhistoire - Romain Pigeaud

PrehistoGuide Nouvelle Aquitaine - Jacques Jaubert

Dans la tête de nos ancêtres - Antoine Balzeau

Sélection livres de préhistoire, d'anthropologie, de paléogénétique...

Galerie Paléontologie
et Anatomie comparée

adn animaux anthropologie archéologie art chasse conference conférence datation découverte espèce europe exposition femme france grotte génétique histoire hominidé homme homo homo sapiens image livre mammouth mobilier musée néandertal néolithique os outils paléolithique parietal prehistoire préhistoire préhistorique sapiens scientifique sépulture évolution

  • Nous Homo sapiens, « hommes sages »14 juin 2025
  • Sangliers et cochons dans la Préhistoire et l’Antiquité 12 juin 2025
  • Peuple de la mer ?7 juin 2025
  • Un temps de mammouth – Exposition – Aurignac5 juin 2025
  • Des préhistoriques à la plage15 mai 2025

Préhistoire sur la Vézère

  • Les habitations lacustres préhistoriques Conférences
  • Animal de la préhistoire au street art Expositions
  • Idées reçues et dernières découvertes en préhistoire Conférences
  • Un ancêtre commun avec les singes aurait vécu en Europe Etudes et recherches
  • Un chromosome Y de 338 000 ans Etudes et recherches
  • Massif Font-de-Gaume
    Des tracés au charbon de bois identifiés à Font-de-Gaume Etudes et recherches
  • Des peintures pariétales de – 42 000 ans attribuées à Néandertal ? Etudes et recherches
  • Néandertal, on se rapproche de plus en plus ! Etudes et recherches
pub
  • Actualité
  • Conférences
  • Etudes et recherches
  • Expositions
  • Livres
  • Manifestations

adn animaux anthropologie archéologie archéologue art chasse conference conférence datation découverte espagne espèce europe exposition eyzies femme france gravure grotte génétique histoire hominidé homme homo homo sapiens image livre mammouth mobilier musée néandertal néolithique os outils paléolithique parietal prehistoire préhistoire préhistorique sapiens scientifique sépulture traces évolution

  • Plan du site
  • Contact
  • Mentions légales
Hominides sur Mastodon

Copyright © 2008-2024 Hominides.com - Tous droits réservés