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Pratiques funéraires à la Ferrassie

Posted on 9 décembre 202026 mai 2023 By Christian
La nouvelle étude du squelette de La Ferrassie 8 montre que les néandertaliens pouvaient réserver un traitement spécifique à leurs défunts.

La Ferrassie, un site néandertalien de référence  

Pratiques funéraires
© Reconstitution de l’enterrement de l’enfant par des Néandertaliens à La Ferrassie. Illustration d’Emmanuel Roudier (publiée dans Qui était Néandertal ? l’enquête illustrée, éditions Belin).

L’abri de La Ferrassie en Dordogne est connu comme une véritable nécropole néandertalienne. Ce n’est en effet pas moins de 8 squelettes qui ont été exhumés sur le gisement depuis le début les fouilles en 1909 : adultes (femme, homme), enfants, nouveau-né et fœtus. Sur le site, une dalle de pierre présentant des cupules avait été installée sur l’une des fosses contenant un corps (La Ferrassie 6) montraient déjà une sorte de cérémonial d’enterrement.Les études des différents fossiles ont été réalisées au début du siècle dernier à un moment ou l’exhumation des squelettes ne prenait pas en compte autant de paramètres qu’aujourd’hui. A l’époque, les chercheurs cherchaient de l’os humain, des outils et des objets sans vraiment se soucier des graines, des plantes, de la taphonomie et des couches géologiques autrement que sous l’angle stratigraphique. Des éléments sont ainsi perdus à jamais, mélangés avec d’autres rejets de fouilles.

Une nouvelle étude pour un ancien squelette fossilisé

Une équipe internationale de 14 chercheurs de 5 pays dirigée par l’anthropologue Antoine Balzeau (CNRS / Muséum national d’Histoire naturelle, Paris),  et le chercheur Asier Gómez-Olivencia (Université du pays basque, Bilbao) a publié une étude pluridisciplinaire sur un squelette d’enfant néandertalien dont la découverte date de plus de 50 ans sur le célèbre site périgourdin, La Ferrassie 8.  Pour reconstituer son environnement les équipes ont travaillé sur le fossile en lui-même mais également sur le gisement et sur les ressources des Musées (Musée d’Archéologie Nationale, Muséum national d’Histoire naturelle, archives du Musée de l’Homme et de l’Institut de Paléontologie Humaine).

Des techniques plus récentes

La nouvelle étude a permis de revoir la datation du fossile (méthodes C14 et OSL), l’environnement archéologique de La Ferrassie mais également les pratiques funéraires dont l’enfant a bénéficié.  Elle intègre les découvertes des travaux de terrain effectués entre 1968 et 1973 aux nouvelles fouilles de 2014.
Le gisement se redessine avec les nouvelles analyses permettant mieux comprendre la stratigraphie et de montrer comment les restes osseux nous sont parvenus (taphonomie).  L’ADN ancien ainsi que les protéines ont permis de l’appartenance de l’enfant à l’espèce Homo neandertalensis.  

Restes fossiles La Ferrassie 8
Restes fossiles La Ferrassie 8 Exposition Premières humanités – Musée des Eyzies de Tayac © Kroko pour Hominides.com

Un jeune néandertalien de 41 000 ans seulement

Les conclusions de l’étude (publiée dans la revue Scientific Reports) indiquent clairement que le squelette La Ferrassie 8 appartenait à un enfant néandertaliens de 2 ans. Son appartenance à cette espèce a été confirmée par l’étude d’un reste humain fragmentaire, identifié par les protéines conservées à l’intérieur, et associé aux Néandertaliens par son ADN mitochondrial.
Il est démontré que le corps a été déposé dans une fosse creusée dans une couche sédimentaire mais qu’il n’était accompagné d’aucun objet archéologique.
Fait étonnant, qui rajeunit le fossile, la datation radiocarbone donne un âge compris entre 41 700 et 40 800 ans. C’est donc à ce jour l’âge le plus récent obtenu directement sur un fossile néandertalien. 

« Cet âge est plus récent que celui des restes de faune trouvés dans le niveau archéologique situé au-dessus mais aussi que l’âge obtenu par la méthode OSL pour la couche sédimentaire qui entoure l’enfant.  C’est la première fois en Europe qu’un tel faisceau de données scientifiques permet de démontrer que les Néandertaliens ont bien enterré volontairement l’un de leurs défunts » commente Antoine Balzeau.
« L’approche pluridisciplinaire présentée ici est essentielle pour progresser dans notre compréhension des comportements néandertaliens, dont leurs pratiques funéraires » en conclut Asier Gómez-Olivencia.

Fouilles la Ferrassie 2014
Fouilles de l’abri de la Ferrassie en 2014 © Kroko pour Hominides.com
Sépulture enfant néandertalien
Reconstitution de l’enterrement de l’enfant par des Néandertaliens à La Ferrassie. Illustration d’Emmanuel Roudier (publiée dans Qui était Néandertal ? l’enquête illustrée, éditions Belin).

C.R.

Source :
Scientific Reports Pluridisciplinary evidence for burial for the La Ferrassie 8 Neandertal child
Musée de l’Homme



Gisement de la Ferrassie

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