Skip to content
  • Facebook Hominides
  • Instagram
Logo Hominides.com

Hominides

Les évolutions de l'Homme, de Toumaï à Homo sapiens

  • Accueil
  • Dossiers
    • Evolution des espèces
    • Spécialistes
    • Animaux préhistoriques
  • Articles
  • Chronologie
    • La Terre et la vie
    • La Préhistoire
    • Les cultures lithiques
  • Art préhistorique
  • Les hommes préhistoriques
  • Musées & Sites
  • Livres et médias
  • Enfants
  • Toggle search form
Accueil / Accueil – articles / Depuis 2 millions d’années, des homininés superprédateurs et carnivores
  • Monnaie et monnaies : des haches à douille armoricaines à la découverte de monnaies africaines Conférences
  • Massif Font-de-Gaume
    Des tracés au charbon de bois identifiés à Font-de-Gaume Etudes et recherches
  • Déserts Expositions
  • Tombe celtique Lavau
    Gaulois et Grecs entre Alpes et Méditerranée Conférences
  • Parures enfouies, Parures immergées Conférences
  • Echos du Bronze Expositions
  • Paranthropus boisei avait probablement la capacité de fabriquer des outils. Etudes et recherches
  • Des hippopotames des outils et des paranthropes Etudes et recherches

Depuis 2 millions d’années, des homininés superprédateurs et carnivores

Posted on 8 avril 20214 août 2022 By Christian

Carnivores avant de devenir omnivores les premiers hommes portent les traces de leurs alimentation, selon une étude regroupant 400 articles scientifiques

Dépeçage d’un éléphant .Musée de l’Homme Paris, Photo Kroko pour Hominides.com.

Un superprédateur est un animal qui, une fois adulte, est au sommet de la chaîne alimentaire et n’a plus à craindre un autre prédateur. Aujourd’hui, les superprédateurs ne sont pas très nombreux (c’est le principe), on peut citer le lion, l’orque, le Dragon de Comodo, le grand requin blanc, le hibou et… l’homme. Au Paléolithique, d’autres animaux pouvaient prétendre au titre d’Apex predator, l’ours des cavernes, le Tyrannosaurus, le smilodon…
Si un super prédateur consomme principalement de la viande ou du poisson, il peut également consommer d’autres types d’aliments, il reste un chasseur-cueilleur… Depuis 2 millions d’années, les premiers représentants du genre Homo sont des superprédateurs qui ont peu à peu mis du végétal dans leur alimentation du fait de la disparition de la mégafaune… C’est en tout cas la conclusion des chercheurs de l’Université de Tel Aviv qui essayent de reconstituer le régime alimentaire des homininés du Paléolithique. L’étude a été publiée dans American Journal of Physical Anthropology..

L’archéologue Miki Ben-Dor déclare « Jusqu’à présent, les tentatives pour savoir ce que mangeaient les humains de l’âge de pierre étaient principalement basées sur des comparaisons avec les sociétés de chasseurs-cueilleurs du XXe siècle». Pour le chercheur ces comparaisons ne sont pas suffisantes car il y a 2 millions d’années, l’environnement et la faune étaient totalement différents. Les sociétés de chasseurs-cueilleurs pouvaient chasser et consommer des animaux de grande taille (comme les éléphants). Les chercheurs impliqués dans cette nouvelle étude ont employé d’autres méthodes pour déterminer les évolutions de notre alimentation : génétiques, biologiques, les traces laissées sur notre corps ou notre métabolisme. Pour être le plus exhaustif, les chercheurs ont compilé plus de 400 articles en provenance de 25 sources différentes. L’objectif était simple, les préhistoriques étaient-ils des carnivores exclusifs ou des omnivores généralistes ?

Notre corps, témoin vivant de notre évolution alimentaire

L’acidité de l’estomac humain est largement supérieure par rapport à celle des autres omnivores. L’acidité est un atout pour les carnivores car elle protège leurs corps des attaques bactériennes. Les bactéries peuvent être nocives, surtout si la viande est consommée crue, faisandée, plusieurs semaines après la chasse. Le maintien d’un fort taux d’acidité, très coûteux d’un point de vue énergétique, est la preuve d’une longue période de consommation de produits d’origine animale.
La structure des cellules graisseuses de l’homme est similaire à celle des prédateurs : beaucoup de petites cellules. Chez les omnivores c’est le contraire, des grosses cellules en nombre restreint. Notre passé de prédateur carnivore est encore présent dans nos cellules graisseuses.
Le génome est également un indicateur de notre pré(histoire) de prédateur ! Les généticiens ont conclu que «des zones du génome humain ont été fermées pour régime riche en graisse, tandis que chez les chimpanzés, des zones du génome ont été ouvertes pour permettre une alimentation riche en sucre. 

Les différentes phases évolutives du régime alimentaire des hominidés Image Dr. Miki Ben Dor

L’archéologie preuve notre instinct de prédateur

Les preuves issues de la biologie humaine ont été enrichies par par les études archéologiques.
La recherche des isotopes stables dans les ossements humains préhistoriques montre qu’ils consommaient de préférence des animaux à haute teneur en matière grasse. Cet aspect est conforté par les pratiques de chasse spécifiques aux humains : ils préféraient chasser des animaux de grande et moyenne taille. Pour les chercheurs, cette spécialisation était une preuve supplémentaire qu’ils étaient des hyper carnivores : ils tiraient 70% de leur énergie de ressources animales. Le Dr Ben-Dor précise que «...la chasse aux animaux de grande taille n’est pas une activité de tout repos… ces pratiques nécessitent beaucoup de connaissances… selon toute évidence, les restes de grands animaux trouvés dans de nombreux gisements archéologiques sont les indices probants de la grande expertise des hominidés comme chasseurs de de grands animaux ».
Plusieurs études imputent l’extinction de la mégafaune et des grands animaux à la chasse sans faille par les représentants du genre Homo. Cela serait la meilleure preuve de la spécialisation des humains carnivores dans la chasse aux gros animaux.
L’évolution des outils est également à prendre en compte. Le Dr Ben-Dor indique que les outils spécialisés pour obtenir et traiter les aliments végétaux ne sont apparus que dans les derniers stades de l’évolution humaine, ce qui confirme le rôle central des grands animaux dans le régime alimentaire des premiers Homo sapiens, dans la plupart des pays. 
Pour en savoir plus, lire le dossier sur l’alimentation à la préhistoire

Le régime alimentaire des paléolithiques depuis 2,6 millions d’années Image Dr. Miki Ben Dor

Du superprédateur carnivore à l’omnivore

Le Dr Ben-Dor précise toutefois « que les preuves archéologiques montrent que les humains du Paléolithique consommaient également des plantes« , Il ajoute : « Mais selon les résultats de cette étude, les plantes ne sont devenues une composante majeure de l’alimentation humaine que depuis 85 000 ans. Ce qui relativement récent par rapport aux 2 millions d’années de présence du genre Homo« .
Les preuves de changements génétiques et l’apparition d’outils en pierre spécifique ont conduit les chercheurs à conclure que, commençant il y a environ 85 000 ans en Afrique et environ 40 000 ans en Europe et en Asie, une augmentation progressive de la consommation d’aliments végétaux s’est produite. De ce fait, les hominidés ont bénéficié d’une plus grande diversité alimentaire. Ces modifications sont à moduler en fonction des conditions écologiques variables.
Leur étude conclut, à l’inverse, que pendant près de 2 millions d’années, les êtres humains, superprédateurs, ont eu une alimentation presque exclusivement carnivore.

C.R.

Humans were apex predators for two million years
Eurekalert
ONlinelibrairy

A lire également
2013 Néandertal consommait du poisson
2021 Néandertal en Belgique depuis 42 000 ans

Les dents de l’homme
De la préhistoire à l’ère moderne
Florie Duranteau
A travers un glossaire illustré extrêmement précis et développé, de Toumaï à l’homo sapiens, en passant par les australopithèques, cet ouvrage détaille et explique les diverses mutations de la dent, de la mandibule et de la face, en s’attardant sur les conséquences générées par ces transformations sur la posture et le régime alimentaire de chacun.

En savoir plus sur Les dents de l’homme de la préhistoire à l’ère moderne
Etudes et recherches Tags:alimentation, carnivore, dent, email, herbivore, omnivore, traces

Navigation de l’article

Previous Post: Nouvelles datations de Néandertal en Belgique : – 42 000 ans
Next Post: Site de plein air de Nalai du Paléolithique inférieur, dans le sud de la Chine, daté de 800 000 ans.

Articles similaires

  • Découverte d’un crâne de plus de 80 000 ans en Chine. Etudes et recherches
  • Les magdaléniens de Bellegarde (Gard) il y a 22 000 ans… Etudes et recherches
  • Penghu 1 : une mâchoire découverte à Taiwan presque identifiée comme appartenant à un Dénisovien Etudes et recherches
  • Béring – Le passage Asie-Amérique libre de glace dès -17 000 ans ? Etudes et recherches
  • Des preuves de cannibalisme en Pologne au Magdalénien Etudes et recherches
  • Fiuilles El Sidron
    Des familles de néandertaliens pratiquant le cannibalisme sur un site espagnol. Etudes et recherches

Articles connexes

La Pasiega, des animaux révélés par l’imagerie stéréoscopique Etudes et recherches
Reconstitution d’un visage aurignacien de 31 000 ans en République Tchèque Etudes et recherches
Parure Grotte des Pigeons Découverte coquillages percés au Maroc Actualité
De nouvelles hypothèses sur l’origine et le développement du Natoufien Etudes et recherches
Néandertal, on se rapproche de plus en plus ! Etudes et recherches
La grotte de Nerja en Espagne visitée depuis 41 000 ans Etudes et recherches
  • Monnaie et monnaies : des haches à douille armoricaines à la découverte de monnaies africaines3 novembre 2025
  • Déserts30 octobre 2025
  • Gaulois et Grecs entre Alpes et Méditerranée29 octobre 2025
  • Parures enfouies, Parures immergées28 octobre 2025
  • Echos du Bronze28 octobre 2025
Les maîtres du feu
Exposition Musée d'Archéologie nationale
du 10 juin 2025 au 9 mars 2026

Les livres de préhistoire

Domestique-moi si tu peux !
Exposition Toulouse
La France de la Préhistoire - Romain Pigeaud

PrehistoGuide Nouvelle Aquitaine - Jacques Jaubert

Dans la tête de nos ancêtres - Antoine Balzeau

Sélection livres de préhistoire, d'anthropologie, de paléogénétique...

Galerie Paléontologie
et Anatomie comparée

adn animaux anthropologie archéologie art chasse conference conférence datation découverte espèce europe exposition femme france grotte génétique histoire hominidé homme homo homo sapiens humain image livre mobilier musée néandertal néolithique os outils paléolithique parietal prehistoire préhistoire préhistorique sapiens scientifique sépulture évolution

  • Déserts30 octobre 2025
  • Echos du Bronze28 octobre 2025
  • Domestique-moi si tu peux !  Exposition17 octobre 2025
  • Les Maîtres du Feu1 août 2025
  • La Touraine tropicale1 juillet 2025

Préhistoire sur la Vézère

  • Les éléphants et Homo sapiens au Proche-Orient Etudes et recherches
  • Un outil pour fabriquer des cordes il y a 40 000 ans en Allemagne ! Etudes et recherches
  • Le MUSEE a entamé sa MUE Conférences
  • Le Préhistorien au milieu des grottes ornées du Quercy – Méthode d’étude par Michel Lorblanchet Conférences
  • A la recherche de l’Homme du futur Conférences
  • Pierres secrètes Expositions
  • L’ADN d’un Néandertalien ancien apporte un nouvel éclairage sur l’expansion de l’homme moderne Etudes et recherches
  • Des preuves de cannibalisme en Pologne au Magdalénien Etudes et recherches
pub
  • Actualité
  • Conférences
  • Etudes et recherches
  • Expositions
  • Livres
  • Manifestations

adn animaux anthropologie archéologie art chasse conference conférence datation découverte espagne espèce europe exposition eyzies femme france grotte génétique histoire hominidé homme homo homo sapiens humain image livre mammouth mobilier musée néandertal néolithique origines os outils paléolithique parietal paris prehistoire préhistoire préhistorique sapiens scientifique sépulture évolution

  • Plan du site
  • Contact
  • Mentions légales
Hominides sur Mastodon

Copyright © 2008-2024 Hominides.com - Tous droits réservés