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Un cancer enfin diagnostiqué 1,7 millions d’années après…

Posted on 29 juillet 20167 décembre 2021 By Christian
Un os de pied  d’un hominidé trouvé en Afrique du sud, et daté de 1,7 million d’années, présente une tumeur cancéreuse invasive : un ostéosarcome.

Une découverte doublement exceptionnelle

Il n’est déjà pas fréquent de trouver des restes humains du Paléolithique datant de 1,7 millions d’années en arrière. Il devient carrément improbable de trouver sur ces ossements une lésion cancéreuse. C’est pourtant le doublé gagnant que vient de réaliser une équipe de chercheurs de la grotte de Swartkrans près de Johannesburg. Ils ont exhumé un seul petit fragment d’os de l’orteil (métatarse, pied gauche) présentant une excroissance. Le fait de ne pas trouver d’autres restes de l’hominidé rend l’identification de l’espèce impossible ainsi que la détermination de l’âge ou le sexe de l’individu.  Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue « South African Journal of Science »

Tumeur cancer paléolithique
Tumeur cancer paléolithique sur un metatarse hominide trouve à Swartkrans et daté de 1,7 Ma. Image retravaillée – Photo Patrick Randolph-Quinney, UCLAN

Une tumeur cancéreuse


Les chercheurs ont remarqué sur le fossile une petite excroissance. En utilisant une méthode radiologique d’imagerie 3D, ils ont ont pu obtenir une vision de l’intérieur de l’os et de la protubérance avec les différences de densité. Le modèle de croissance anormale des tissus, à la manière d’un chou-fleur, a permis de  diagnostiquer un certain type de cancer de l’os : l’ostéosarcome. En comparant les radios du fossile avec celles de personnes modernes atteintes par cette pathologie, les chercheurs ont pu trouver exactement le même type de croissance anormale des tissus. Il faut noter qu’actuellement on trouve cette pathologie le plus souvent sur des sujets jeunes.
« Nous pouvons toutefois dire que cette protubérance avait une incidence sur la capacité de l’individu à marcher ou à courir » a affirmé le Dr Bernhard Zipfe ,  » en bref cela était douloureux « .

Un cancer déjà présent à la préhistoire…

Cancer Australopithèque
Cancer sur vertèbre Australopithecus sediba – Daté de 2 MA – Photo de Paul Tafforeau

Cette découverte exceptionnelle d’une tumeur maligne sur un hominidé il y a environ 1,7 millions d’années repousse les origines de cette maladie dans le plus profond passé préhistorique.  Les mêmes chercheurs ont par ailleurs également publié une étude sur une autre tumeur cancéreuse, cette fois-ci bénigne, retrouvée sur l’une des vertèbres d’un enfant de l’espèce Australopithecus sediba, retrouvée sur le site de Malapa et datant de 2 millions d’années. Les tumeurs cancéreuses étaient jusqu’à présent quasi inexistantes dans les études paléoanthropologiques.


Il apparaît que le développement des cancers actuels n’est pas forcément une conséquence de notre environnement pollué ou d’une alimentation industrielle. 
Edward Odes, co-auteur de cette étude sur la tumeur précise « La médecine moderne a parfois tendance à supposer que les cancers et les tumeurs chez l’homme sont des maladies dont l’origine est à chercher dans nos modes de vie et les environnements modernes. Nos études montrent que les maladies étaient déjà présentes  chez nos ancêtres préhistoriques, des millions d’années avant que les sociétés industrielles modernes existent « .

« La découverte de Bizmoune ajoute des éléments de preuves importantes d’un comportement symbolique précoce », indique l’anthropologue Teresa Steele (Université de Californie, Davis, États-Unis), qui n’a pas participé à l’étude. « Bien que des spécimens similaires aient été trouvés ailleurs dans le nord-ouest de l’Afrique, l’aire de répartition de ces artefacts s’étend maintenant jusqu’à l’ouest extrême de l’actuel Maroc. Cela indique le lieu et le moment où des populations préhistoriques ont été connectées et ont pratiqués des échanges sur de vastes régions« .

Les anciennes traces de cancer

Avec ces nouvelles étude, le plus vieux cancer qui avait été retrouvé sur un Néandertalien à Krapina, en Croatie, prend un grand coup de jeune : il avait seulement 120 000 ans. Le pariétal d’une jeune Prénéandertalienne à la grotte du Lazaret présentait l’empreinte d’une lésion probablement due à une forme de cancer (méningiome), c’était il y a 150 000 ans.

Mais peu de sujets atteints ?

Le fait de trouver aussi peu de cancers sur les restes d’hominidés fossilisés peut également avoir d’autres raisons. Beaucoup de cancers ne touchent pas les os et ne sont pas détectables sur des restes fossiles. Une tumeur sur un organe, ou un sang leucémique ne laissent pas de trace 1 million d’années après la mort du sujet.
Dans nos sociétés modernes, une grande majorité des cancers atteint des personnes d’un certain âge. A partir de 65 ans, les cas de tumeurs sont plus fréquents. Tout se passe comme si les cellules de notre corps avaient de plus en plus de mal à se reproduire sans erreur.  Hors, à la Préhistoire, l’espérance de vie n’était pas aussi longue qu’actuellement et atteindre l’âge canonique de 50 ans devait faire de vous un vénérable vieillard. On pouvait donc passer la plus grande partie de sa vie sans voir se développer une tumeur.  Pour l’oncologue Siddhartha Mukherjee  «La civilisation n’est pas la cause des cancers mais en prolongeant la durée de vie de l’homme, elle nous donne le temps de les voir se développer  » (The Emperor of All Maladies).
Edward Odes va encore plus loin et déclare : « Vous pouvez opter pour le régime paléo, vous pouvez trouver un environnement le plus sain possible, mais le pouvoir des cancers est ancien  et il est déjà programmé en nous…».

Sources :
NewsNationalGeographic
ScienceDaily
Telegraph




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