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Homo sapiens, unique généraliste-spécialiste

Posted on 2 août 201819 septembre 2022 By Christian

Homo sapiens, unique généraliste-spécialiste
Les Homo sapiens se sont adapté à des environnements très différents  par rapport aux autres hominidés (trop ?) spécialisés…

Image de John Klausmeyer, concept de Brian Stewart, University of Michigan. Aerial view of reindeer herd from zanskar / iStock.

L’étude est basée sur plusieurs bases de données archéologiques et paléo environnementales traitant de la dispersion des hominidés entre 12 000 et 300 000 ans en Afrique et en Eurasie. Elle met en lumière des contextes environnementaux très différents et des adaptations uniques pour l’Homo sapiens par rapport aux autres hominidés.
La capacité de notre espèce à occuper des milieux divers voire «extrêmes» à travers le monde contraste fortement avec les adaptations écologiques d’autres espèces du genre Homo comme Homo néandertalensis ou Homo erectus.
Cela pourrait expliquer comment Homo sapiens est devenu le dernier hominidé survivant sur la planète.

L’étude, publiée dans la revue Nature Human Behavior, par des scientifiques de l’Institut Max Planck et l’Université du Michigan, indique que les recherches sur la définition de l’humanité tentent de trouver les premières traces matérielles d’art, de langage ou une certaine l’usage d’une technologie complexe pour comprendre ce qui rend notre espèce écologiquement unique. Contrairement à nos ancêtres et autres hominidés  disparus récemment, notre espèce a su coloniser une grande diversité d’environnements difficiles (les déserts, les forêts tropicales humides, la  haute altitude et le paléoarctique), mais elle s’est également spécialisée dans son adaptation à des environnement extrèmes.

Depuis 3 millions d’années, l’écologie du genre Homo

Bien que tous les hominidés qui composent le genre Homo soient souvent qualifiés d ‘«humains» dans les milieux scientifiques ou  publics, ce groupe évolutif, apparu en Afrique il y a environ 3 millions d’années, est très diversifié. Certains membres du genre Homo (à savoir Homo erectus) parcouraient déjà ce qui allait devenir l’Espagne, la Géorgie, la Chine et l’Indonésie il y a un million d’années. Pourtant, les informations disponibles sur la faune et la flore fossiles, suggèrent que ces premiers hommes ont exploité un environnement morcelé de forêts, de savanes et de prairies. L’hypothèse a été formulée que Homo erectus et Homo floresiensis (le fameux Hobbit), utilisaient des habitats de forêts tropicales humides, pauvres en ressources, en Asie du Sud-Est il y a 1 million d’années à 100 000 et 50 000 ans respectivement. Cependant, les auteurs n’ont trouvé aucune preuve tangible pour vérifier cette hypothèse.
Homo néandertalensis, notre plus proche cousin, a longtemps été décrit comme une sorte de spécialiste des régions froides en haute latitude, entre 250 000 et 40 000 ans en Eurasie. La forme du visage des néandertaliens semblait même apporter des preuves d’une adaptation aux températures froides. On imaginaient, de ce fait, les tribus de  néandertaliens chassant le mammouth laineux dans un univers gelé… La aussi les preuves et les études montrent au contraire que Néandertal pouvait s’accommoder de plusieurs types d’habitats comme la forêt ou la prairie et surtout qu’il chassait toutes sortes de proies (poissons, petits ou gros mammifères…) jusque sur les rivages de la Méditerranée. 

Homo sapiens une adaptation multi-environnementale : déserts, forêts tropicales, montagnes et arctique

Contrairement aux autres espèces du genre Homo, Homo sapiens s’est dispersée (entre 80 000 et 50 000 ans) dans des environnements et sous des climats très différents, voir extrêmes. Depuis 45 000 ans en arrière, notre espèce a même colonisé des environnements paléoarctiques ou tropicaux humides à travers l’Asie, la Mélanésie et le continent américain.
Pour conquérir ses nouveaux territoires les auteurs soulignent que ces premiers Sapiens ont dû traverser des déserts (Afrique du Nord, Péninsule arabique, nord-ouest de l’Inde) et résister aux hautes altitudes du Tibet et des Andes… Une réelle capacité d’adaptation est démontrée par ces migrations en milieu extrême.
Toutefois les auteurs de l’étude soulignent qu’il n’est pas facile d’identifier les origines de cette « plasticité écologique » qui a permis à Homo sapiens de se déployer dans un grand nombre d’environnements très différents. On en apprend de plus en plus sur les origines anthropologiques d’Homo sapiens en Afrique il y a 300 000 ans mais même avec la découverte de nouveaux fossiles et les avancées de la recherche en génétique il va falloir maintenant étudier les différents contextes environnementaux ayant contribué à cette sélection bioculturelle.

Un nouveau type d’adaptation, le «généraliste-spécialiste» ?

La principale nouveauté dans cette compilation d’études est donc le concept de « généraliste-spécialiste ». Une niche écologique presque exclusive à Homo sapiens qui a su s’adapter à une grande diversité de milieux environnementaux sur la majorité des continents.
Le co-auteur de l’étude, Patrick Roberts déclare: « Il existe une dichotomie écologique traditionnelle entre les généralistes qui peuvent utiliser plusieurs ressources différentes et habitent une variété de conditions environnementales, et les spécialistes, qui ont un régime alimentaire restreint  et une tolérance environnementale faible. Homo sapiens apporte les preuves, pour des populations spécialisées, comme les chasseurs dans les forêts tropicales de montagne ou les chasseurs de mammouth paléoarctique, qu’ils peuvent également se définir comme une espèce généraliste. »
Brian Stewart, co-auteur de l’étude, indique que cette capacité écologique peut avoir été favorisée par une coopération étendue entre des individus pas forcément apparentés au sein des Homo sapiens du Pléistocène. « Le partage de nourriture hors du cercle familial, l’échange de biens ou denrées entre populations distantes et les relations rituelles auraient permis aux populations de s’adapter » par réflexe « aux fluctuations climatiques et environnementales locales, et de supplanter et de remplacer d’autres espèces d’hominidés. » C’est donc l’accumulation de savoirs et sa transmission, sous forme matérielle ou d’idées, qui a pu jouer un rôle crucial dans la création et le maintien de la niche généraliste-spécialiste par notre espèce au Pléistocène.

Carte de la répartition des hominidés H. erectus, H. floresiensis, H. néandertalensis, les Denisoviens axes de dispersion (flèches rouges) des Homo sapiens entre 300 000 et 60 ans

Quand, comment et où Homo sapiens s’est-il développé ?

Les auteurs insistent sur le fait que cette proposition reste hypothétique et pourrait être réfutée avec des démonstrations scientifiques de l’utilisation d’environnements extrêmes par d’autres membres du genre Homo. Cependant, tester la niche «spécialiste généraliste» dans notre espèce encourage les recherches et les fouilles dans des lieux qui ont été négligés jusqu’à présent car jugés peu prometteurs pour les découvertes paléoanthropologiques et archéologiques (comme le désert de Gobi ou la forêt amazonienne). L’extension de cette recherche est particulièrement importante en Afrique, le berceau d’Homo sapiens, où des données archéologiques et environnementales plus détaillées datées de 300 000 à 200 000 ans deviennent vitales pour comprendre les capacités d’adaptations écologiques des premiers hommes.
Les preuves de multiples croisements entre les hominidés et plus spécifiquement de notre espèce montrent qu’il faut repenser l’évolution d’Homo sapiens en intégrant l’environnement (climat, faune, flore…) et les nouveaux fossiles.
« Bien que nous soyons souvent excités par la découverte de nouveaux fossiles ou génomes, nous devons peut-être réfléchir plus en détail aux implications comportementales de ces découvertes, et accorder plus d’attention à ce que nous disent ces nouvelles découvertes sur le franchissement des seuils écologiques » dit Stewart.

Des travaux axés sur la manière dont la génétique de différents hominidés aurait pu conduire à des avantages écologiques et physiques tels que les capacités à vivre en haute altitude ou la tolérance de la peau aux UV demeurent des pistes potentiellement très fructueuses à cet égard.

«Comme d’autres définitions des origines humaines, les problèmes de préservation rendent difficile la compréhension des origines de l’homme en tant que pionnier écologique. Toutefois cette approche écologique sur les origines et la nature de nos espèces éclaire potentiellement la voie originale suivie par Homo sapiens qui a su rapidement conquérir les divers continents et environnements», conclut Roberts. La mise à l’épreuve de cette hypothèse devrait ouvrir de nouvelles voies de recherche et, si elles sont correctes, de nouvelles perspectives quant à savoir si le «spécialiste généraliste» continuera d’être un succès adaptatif face aux problèmes croissants de durabilité et de conflits environnementaux.

C.R.

Sources :

Institut max Planck
Sciences Daily

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